Autour de l'exposition "Après l'école"
Octave Courtin, Bourdons, (20 minutes) : l’étrange univers artistique d’Octave Courtin est sculptural et performatif. Pour qu’il s’anime, il faut qu’un corps (l’artiste) l’actionne. Ses objets ressemblent à des cornemuses. Dans Bourdons, l’artiste les gonflent d’air puis, des poids sont disposés sur les poches, expulsant l’air. des sons continus s’en dégagent et se superposent. Ces souffles musicaux produisent une stupéfiante symphonie laissant à chacun la possibilité d’éprouver l’écoulement du temps
Sarah Deslandes, Gestes au musée, extraits d'actions furtives : durant toute la durée du vernissage, Sarah Deslandes et ses complices activent une série d’actions furtives, extraites des Gestes au musée. Les actions sont menées anonymement dans les salles d’exposition du musée, quitte à passer inaperçu. La performativité de ces gestes réside dans les protocoles qui les animent et la participation de complices. Pour l’occasion, trois actions furtives évoquent les fondements du terme "vernissage" : à l’origine, le vernissage est un moment où les artistes apposaient une ultime couche de vernis sur leurs toiles, la veille de l’ouverture de l’exposition.
Rudy Dumas, Interstice, (1 minute) : "une ligne tracée pour marquer l’interstice entre deux zones, deux territoires, un trait inconstant avec des faiblesses et des points de force. La performance Interstice est le témoignage d’une traverse de train brûlée et qui, par l’effort de son marquage au mur, exploite de façon visible l’acheminement de l’individu et de l’objet qui la composent d’un point à un autre. Son itinéraire est garni de rebondissements. Il est variable et imprévisible. Il est à l’image d’une frontière cartographiée que l’on nous apprend dans les livres de géographie. Durant cette minute de performance, je trace ma ligne directrice qui est pleine d’imperfections pour laisser apparaître la distinction entre deux espaces."